Au sommet de sa carrière, Jean Epstein s'éloigne de l'industrie du cinéma pour suivre une voie créative plus personnelle. Il filme la Bretagne, ses îles et leurs habitants, axant moins son propos sur la construction narrative que sur l'exploration quasi ethnographique des lieux. La nature devient l'un des acteurs majeurs de son cinéma. James Schneider arpente les grèves, filme les phares, écoute la mer, sur les traces de Jean Epstein et de son œuvre poétique.